LA HONGRIE du mercredi 7/08/2013 au lundi 13/08
Km 14 208 38° à 42° notre 10 ème capitale, Budapest
3 petits coeurs ? Mes origines obligent ...
Attila et la Puszta, la plus grande plaine de la Hongrie, un véritable lien !
Des Carpates nous obliquons vers l'Est de la Hongrie. Peu à peu les grandes forêts profondes s'estompent et laissent place à de petites collines puis des plaines. Le paysage revêt un tout autre habit, tantôt blond comme les blés coupés et le foin fraîchement mis en bottes, tantôt marécageux. Quelques cigognes nous saluent le bec ouvert supportant les 41° !
Marécages, étangs ou lacs artificiels, ils sont le bonheur d'une faune
Nous sommes aux portes de la Puszta à la végétation sauvage, Hortobagy. Mais les troupeaux de chevaux sont hélas devenus rares. Ceux que l'on croise sont maintenant domptés par l'homme.
Les Mongoles puis les turcs n'ont pas laissé indemne cette région. L'économie pastorale traditionnelle de plus de 2 000 ans s'est effondrée. D'ouest en Est, la steppe sèche ou herbeuse s'étend pratiquement sans discontinuité, de la Hongrie puis de l'Ukraine à la Mandchourie.
En regardant cette plaine je pense à la célèbre légende sur Attila " Partout où il passe, rien ne repousse ".
Pourtant ce désert n'est pas le résultat de son oeuvre, au contraire Attila qui vivait parmi son peuple est mort dans la Tisza, soit la Puszta. A cette époque la région est prospère. La la vie pastorale de ces nomades et leurs traditions perdurent pendant plus de 2 000 ans. Les hongrois célèbrent toujours ce roi héro.
Le semi désert sauvage aux herbes sèches de la puszta semble avoir été rasé de toute habitation hormis quelques fermes basses traditionnelles.
En regardant cette plaine je pense à la célèbre légende sur Attila " Partout où il passe, rien ne repousse ".
Pourtant ce désert n'est pas le résultat de son oeuvre, au contraire Attila qui vivait parmi son peuple est mort dans la Tisza, soit la Puszta. A cette époque la région est prospère. La la vie pastorale de ces nomades et leurs traditions perdurent pendant plus de 2 000 ans. Les hongrois célèbrent toujours ce roi héro.
Le semi désert sauvage aux herbes sèches de la puszta semble avoir été rasé de toute habitation hormis quelques fermes basses traditionnelles.
La faune sauvage reste discrète. "Puszta" signifie nu, dépourvu, vide et hameau isolé. C'est exactement ça. Les maisons isolées se consacrent à l'élevage et à la culture.
Autrefois il n'y avait que des vachers et des bergers.
Jadis deux maisons se faisaient face. Maintenant l'une est remplacée par une construction plus haute avec d'autres matériaux. La seconde sert d'abri aux troupeaux
Maisonnette provisoire pour garder les troupeaux
Maisonnette provisoire pour garder les troupeaux
Des carrioles transportent inlassablement les touristes pour un petit tour dans la grande plaine. Un conseil, montez dans la première, vous n'aurez pas la poussière de celles qui précèdent !
Quelques points d'intérêt sont minutieusement préparés pour une petite démonstration de cavaliers ou conducteurs de buffles, des troupeaux et une maison traditionnelle avec puits. Malheureusement la démonstration de la célèbre " Poste à la hongroise ", cavalier debout et conduisant 5 ou 10 chevaux au galop n' a lieu qu'aux festivals.
Cette méthode permettait de ravitailler l'armée de l'empire austro-hongrois en amenant des chevaux frais sans attelage et sans selle.
Les élevages sont présentés tour à tour permettant de goûter à l'immensité de cette plaine.
Cette méthode permettait de ravitailler l'armée de l'empire austro-hongrois en amenant des chevaux frais sans attelage et sans selle.
Les élevages sont présentés tour à tour permettant de goûter à l'immensité de cette plaine.
Les buffles gris
Les bovins .... blancs ...
le vacher est un conducteur expert
Les cochons Mangalica ou porc-cheveux bouclés autrefois nombreux se raréfient.
Porc gras dont le gras donnait le saindoux
Clin d’œil du cochon !
Voici les moutons noirs à cornes en tire-bouchon
Les Nonius ... Quelle histoire ! (jeu de mots !)
C'est une race de chevaux de selles et carrossiers reconnue par L’UNESCO
en 1999 comme patrimoine à conserver.
Cette race, nonius a son Histoire. Un Cheval de cette race fut dérobé lors des débâcles des guerres napoléoniennes dans un haras de Normandie par un général hongrois !
Les CSZIKOS les apprécient et les montent pour garder leurs troupeaux dans la pure tradition de leurs ancêtres.
La succession des photos montrent l'enchaînement des mouvements pour que le cheval s'immobilise à terre puis trois petits tours de fouet et on se relève !
Dressage de 2 chevaux puis 4, 6 etc... pour le cavalier debout et au galop !
Et de retour... La petite note champêtre
Photos P. H. Pernelle
Et Budapest ?
Je l'aborde avec le bonheur d'une promenade sur les bords du Danube empruntant les ponts dont le célèbre pont des chaînes reliant Buda à Pest. Budapest a des points forts telle la Citadelle, la place des héros, le parlement etc et les bains de source d'eau chaude.
Le beau Danube bleu (Donau)
En quelques minutes vous côtoyez des styles différents
Photos prises du bateau sur le Danube
L'opéra
Je craque pour les ponts !
Ils relient Buda sur la colline, ancienne capitale, et Pest
Sur mon pont préféré pour aller aux bains Gellert
Et le grand plaisir : les bains d'eau chaude avec leurs multiples propriétés dont le traitement de rhumatismes à Gellert, établissement classé à l'Unesco, côté Buda
Et le soir ... Apfelstrüdel
Un détour de quelques heures par les halles
Grimpons à la tombée de la nuit sur la colline Buda jusqu'à la Citadelle
le château
une petite note champêtre en Hongrie
Photos P. H. Pernelle
Nous ne quittons pas le Danube car nous allons à Vienne en Autriche où une surprise nous attend. Nous aborderons cette ville d'une façon très surprenante. Mais avant retournons en Slovaquie....
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