Après une traversée en bateau d'à peine deux heures nous avons un très bel aperçu en arrivant sur Tallinn : ville moderne, ville ancienne, art nouveau et églises.
Rappelons (merci les guides) si vous voulez un peu d'histoire... sinon passez.
Après avoir été une région de l'empire russe (tsar) pendant plus de deux cents ans, l'Estonie n'est restée indépendante que pendant 20 ans.
En 1940, elle est occupée par l'Union soviétique (accord secret figurant dans le Pacte germano-soviétique de 1939).
Mais en 1941 l'Allemagne nazie l'envahit à l'issue de sa déclaration de guerre à l'Union
soviétique. En 1944, le pays est reconquis par l'Armée rouge
et transformé en une République Socialiste intégrée à l'URSS.
Il reste encore des traces de ces grands bâtiments des ouvriers désaffectés ou au contraire réaménagés. Tel le cinéma, casino Soprus, la bibliothèque nationale d'Estonie à l'intérieur de laquelle trônent encore quelques chaises rouges dans le hall !
La ville qui a souffert en 1944, des bombardements de la 2ème guerre mondiale, veut faire peau neuve et son architecture veut côtoyer le modernisme et pourquoi pas le luxe.
Mais n'oublions pas que dans la banlieue s'étalent sur des km de immeubles où sont concentrés pauvreté et chômage.
Tallinn est un port hanséantique (membre de la hanse)
Tallinn est classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Elle joue la carte du conte de fée nous transportant dans le Moyen-Age.
Nous logeons en plein cœur de la vieille ville et plongeons de suite dans une ambiance
moyenâgeuse.
Les maisons colorées des marchands d'autrefois ne se contentent pas de planter le décor. Il y a une vie économique et sociale en dehors du tourisme qui tombe sous le charme des costumes revêtus par les employés des boutiques, cafés et restaurants. Des maisons sont occupées par des consuls.
Les maisons sont étroites dans la rue mais elles sont tout en profondeur dans la cour.
Et moi, petite curieuse de Pernelle, j'ai découvert une petite cour où il reste des œuvres d'une exposition lorsqu'en 2011 Tallinn a été ville de la culture
Dans la cité médiévale du XIV et XV ème siècle, les 3 sœurs sont un exemple type des maisons des marchands de l'époque
La cathédrale orthodoxe construite en 1900 alors que l'Estonie était encore dominée par
l'Empire tsariste russe. Cette cathédrale fut édifiée en l'honneur du Prince de Novgorod, Alexander Yaroslavich Nevsky, qui repoussa l’avancée des croisés Teutons vers l'est.
C'est un chef d’œuvre architectural à l’intérieur richement décoré
Tallinn est aussi une ville où les moyens de transport s'adaptent aux besoin des habitants et des touristes
Tallinn au XXI ème siècle c'est la cohabitation des maisons des siècles précédents, des constructions imposantes, des édifices ultra modernes et des parcs.
Et une petite note champêtre : pas de bleuet qui est la fleur de l'Estonie ...
Je me suis plongée dans les guides pour faire ce petit résumé d'histoire. Vous pouvez ne pas lire et passer directement aux photos ...
Tartu, 1ère ville
universitaire d’Estonie, "berceau du réveil national". En 1881, 20 étudiants se
réunissent pour trouver un drapeau pour l'Estonie, suite à un poème qui l’évoquait en toute
imagination. Ils décidèrent de représenter la culture, le folklore, l’avenir,
la loyauté et l’espoir par le bleu, le sombre passé vers lequel ils ne voulaient
pas retourner et la couleur de la terre de leur pays avec le noir, et enfin l’instruction,
la lumière, la neige… avec le blanc. Le drapeau fut confectionné en soie trois
ans après par les petites mains trois femmes. A l’insu du gouvernement russe
ils le hissèrent en haut du presbytère, le purifièrent dans le lac sacré pour
eux (Pühajärv) et le cachèrent dans les archives de leur domaine étudiant.
Tantôt sur les maisons, présent aux mariages, tantôt caché sous l’ère soviétique sous peine de Goulag, il ressortait pour flotter à chaque indépendance.
Tartu a été longtemps sous domination. Déjà au XIème siècle, puis elle passa sous contrôle des chevaliers Porte-Glaive au XIIIème s., elle fut alors appelée Dorpat, nom allemand, qu'elle garda jusquà la fin du XIXème.... Pendant un siècle elle fut dominée par les russes, puis la Suède, puis objet de rivalité entre Pologne et Lituanie, par les soviétiques, les nazis, à nouveau les soviétiques.
université de tartu
Le verre omniprésent dans l'architecture moderne pour voir, laisser pénétrer la lumière etc ... en réplique aux années noires
Tantôt sur les maisons, présent aux mariages, tantôt caché sous l’ère soviétique sous peine de Goulag, il ressortait pour flotter à chaque indépendance.
Tartu a été longtemps sous domination. Déjà au XIème siècle, puis elle passa sous contrôle des chevaliers Porte-Glaive au XIIIème s., elle fut alors appelée Dorpat, nom allemand, qu'elle garda jusquà la fin du XIXème.... Pendant un siècle elle fut dominée par les russes, puis la Suède, puis objet de rivalité entre Pologne et Lituanie, par les soviétiques, les nazis, à nouveau les soviétiques.
université de tartu
Le verre omniprésent dans l'architecture moderne pour voir, laisser pénétrer la lumière etc ... en réplique aux années noires
Dans la partie ancienne, l'hôtel de ville et sa place
la statue des amoureux devant l'hôtel de ville
L'édifice qui abrite le Musée de l'Art a été construit sur d'anciens remparts. Son aspect incliné en fait la vedette photographiée des milliers de fois
Étonnant ?
sur un banc, Oscar Wilde et Edouard Wilde ...
Et du côté des berges
pour finir, libre d'interpréter ...le chef d'orchestre affirme l'identité estonienne et dirige des chants estoniens rappelant ainsi le premier festival de ces chants au XIXème s, mouvement de l'éveil estonien à Tartu.
Aujourd'hui la Lettonie affiche fièrement cette liberté durement acquise et le chant en estonien et la musique résonnent dans les coins des rues.
Imaginons un article publié en langue estonienne... C'est encore Tartu qui vit la publication du premier journal en langue estonienne
Voilà pourquoi Tartu a toutes les raisons, hormis son taux élevé de population (de plus étudiante) de se hisser au rang de la deuxième ville d'Estonie.
Ici, en Estonie, la vie au présent se vit et le samedi soir dans les rues les femmes et jeunes filles s'habillent avec élégance.
J'arbore les rues et ...
Aujourd'hui la Lettonie affiche fièrement cette liberté durement acquise et le chant en estonien et la musique résonnent dans les coins des rues.
Imaginons un article publié en langue estonienne... C'est encore Tartu qui vit la publication du premier journal en langue estonienne
Voilà pourquoi Tartu a toutes les raisons, hormis son taux élevé de population (de plus étudiante) de se hisser au rang de la deuxième ville d'Estonie.
Ici, en Estonie, la vie au présent se vit et le samedi soir dans les rues les femmes et jeunes filles s'habillent avec élégance.
J'arbore les rues et ...
Etre là au bon moment... Saisir l'occasion ...
Note champêtre au milieu des statues
Poète K.J. Perterson étudiant à Tartu
mort à 21 ans
Pour conclure, je trouve des points communs dans les dernières villes visitées, les traces du réalisme socialisme, l'Art nouveau, les maisons de bois, les édifices modernes très grands et avec du verre, la recherche de l'élégance, les statues... A retrouver sans doute à Riga, ville florissante en Art nouveau.
Fleurs chez notre hôte très accueillant
Photos P.H. Pernelle
Voilà nous allons reprendre la route pour Ségulda et Riga en Lettonie. La frontière se trouve à Valga,côté Estonie et Valka côté Lettonie. Aucune direction pour la trouver. Avec des travaux qui nous détournent... une pluie violente... nous y parvenons grâce au point " I" encore ouvert.
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